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La prison (el presidio militar), témoin vivant des origines d’Ushuaia, a été inscrite en 1997 aux Mo

  • Photo du rédacteur: Chaaa aaa
    Chaaa aaa
  • 5 avr. 2017
  • 2 min de lecture

À quelques mètres du Canal de Beagle, on peut visiter la construction en pierre de la Prison d’Ushuaia. En 1896, et après que le président Roca autorisait la construction du pénitencier, vingt-trois prisonniers sont partis en bâteau depuis Buenos Aires pour construire la colonie pénitentiaire la plus australe du monde.

Bien qu’elle ait eu 380 cellules, la prison est arrivée à loger jusqu’à 800 bagnards… Les conditions de bagne étaient précaires et souvent très difficiles. Dans la prison ont fonctionné divers ateliers pour les nécessités de la communauté : un atelier de tailleur, un magasin de chaussures, une forge, une pharmacie et un service médical.

La prison fut clôturée et abandonnée en 1947. Depuis, le bâtiment a été acquis par la Marine de guerre et la Base Navale s’y est installée. Aujourd’hui, les visiteurs visitent les anciennes cellules, dont les murs froids de pierre ont logé des délinquants et des criminels de danger extrême, condamnés à une prison perpétuelle.

Certains d’entre eux étaient très connus : l’assassin multirécidiviste Mateo Vans qu’on appelait le Mystique, Cayetano Santos Godino tristement connu comme “El Petiso Orejudo” (Godino est mort en 1944 d’une hémorragie interne provoquée par une correction reçue par les gardiens, après avoir jeté le chat, une mascotte de la prison, dans un poêle de bois de chauffage), le tueur d’enfants, y el anarquista Radowitsky.

La légende raconte que Carlos Gardel, alors âgé de 20 ans, pourrait avoir été prisonnier ici, bien qu’on ne pût jamais trouver les vrais documents qui témoignent de cet événement.

Dans l’une des cellules, on peut observer un dessin du visage de la Litorne Créole peinte le mur, en habillant élégamment son chapeau typique obscur. On peut aussi voir des représentations de gardiens et de prisonniers, et les salles administratives.

Une visite surprenante car on n’imagine pas que cette ville aujourd’hui paradis des voyageurs au long cours et des touristes fortunés fut il n’y a pas si longtemps un enfer, une Cayenne argentine, un lieu où l’on faisait taire les opposants au régime, comme l’écrivain Ricardo Rojas et les meneurs de la révolution de 1955.

Bref, un endroit à ne pas manquer quand on se trouve dans cette Patagonie majestueuse.


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